Poète un peu rêveur pour muse buissonnière, Des rimes de cristal en leurs éclats de vers, Inspiration fertile en mère nourricière, Et s'écoulent les mots traversant les éthers.
Complicité des astres, comme lune et soleil, Sans jamais se toucher vont s'unir en éclipse, Cette face cachée, à peine en son sommeil, Qu'à lui elle dévoile en défaisant ses clips.
Qui pourrait inventer de tels instants complices ? À l'aube leur histoire, en rythmes infinis, A démêlé ses fils sans d'autres artifices Que l'éclat d'un sourire à les avoir unis.
Tel un corps se dénude au cœur d'éternité, Offrande d'irréel aux sources d'impossible, Et sublime vision, caresse en aparté, Qui envoûterait même une idole impassible.
Ne pouvoir se quitter, rester et ne rien dire, D'une épaule qui glisse un négligé foulard, Et rivière qui coule à l'éclat d'un sourire, Même si c'est la nuit, même s'il se fait tard.
