Écris, je prends tes doigts et j'en trace tes lignes, Ce que tu ne dis pas mais qui naît de tes vignes ; J'ai pris tes papillons et tu m'offres tes cœurs, J'en fais mes rêveries pour effacer tes peurs.
Et quand je te dis "ose" et quand tu te fais Muse, Rien n'arrête ma plume, de toi mon encre fuse. Oui c'est à peine l'aube et là, de beau matin, J'effeuille mon "je t'aime" en un simple quatrain.
Là c'est notre jardin où nul ne s'aventure, Pour un complément d'âme en infini murmure, Je suis lorsque tu es, alors ne t'en vas pas, Juste être auprès de toi, craquante en tes appâts.
Ce n'est pas irréel et ce n'est pas un rêve, À se dire "je t'aime" en la rime trop brève, Elle est notre cadeau, garde-le contre toi, Afin de ressentir quand vient naître l'émoi.