Le vent fait frissonner le feuillage de l'arbre ; La vague s'est brisée sur un rocher de marbre. Les caresses de l'un sont aussi un serment, La houle en ses fureurs est un amour dément.
La mer est vagabonde et parfois se fait bruine; Quand le cyclone éclate il met la ville en ruine. L'eau est source de vie en son doux bruissement Et le monde est fracas si gronde l'élément.
Souvent le souffle d'air est à peine une brise ; Mais les flots du torrent laissent l'homme sans prise. L'un est lettre d'amour portée par Cupidon, L'autre n'est que clameur et ne sait le pardon.
Ecoutez le ruisseau, entendez ses murmures ; La tempête en l'orage est folles meurtrissures. L'onde est née du solfège et joue sa partition, Pendant ce temps la pluie se fait démolition.
La lune est un peu blonde et la terre s'apaise, Le silence est serein, le feu couve en sa braise, L'élément air erre en les chants des serins, L'eau s'écoule en son lit et je vais mes chemins.