Si le mots jaillissaient, comme l’eau d’un geyser En leur ébullition, irriguant le désert De cette page blanche, en manque d’écritures, Et tellement aride, assoiffée de ratures,
Les doigts tenant la plume attendant ces moments, Se sentiraient alors sortir de leurs tourments ; Ils ne servaient à rien qu’en des tâches banales, Les voilà respirant en des rimes royales,
Celles du beau, du pur pour l’artiste ou l’auteur Un texte raffiné en éclats de splendeur ; Les yeux, l’âme et le cœur se sentiraient revivre, Chaque partie du corps jusqu’à en être ivre ;
Remerciant les Cieux de l’octroi de ce don, Qui, offrant à l’amour son arc de Cupidon, En quelques mots ou vers, m'a permis cette lettre ; Vous la lirez un jour, elle est à vous… peut-être.