Je voulais te garder et que tu m'appartiennes, J'ai voulu te décrire en fermant les persiennes. On s'était emporté en tourbillon de vie Mais tu m'as arrêté quand nous étions envie.
Tu as voulu rester aux rives d'amitié, Moi je n'ai jamais su aimer femme à moitié, Je l'ai déjà écrit en une autre chanson (1) Je sais que je suis fou, ivresse et tourbillon.
À prendre ou à laisser, ça fait partie de l'être, Même à te délaisser, sans écrire cette lettre Que je t'aurais gravée au firmament des nuits, Nul n'aura ton parcours, il estompe les bruits.
Pourtant nous délirions en fabuleux délices, À en oublier l'heure et nous faire complices, Mêlant la nuit au jour, de l'aube au crépuscule, Mais que restera-t-il ? Ces mots que je bouscule.
S'estompent nos parfums, et s'effacent nos pas, La mer en ses ressacs m'a volé tes appâts ; À présent tu es loin et moi je batifole, J'aurais aimé tu sais que tu sois un peu folle.