Une chute de reins à en damner un saint Un sein que l’on voudrait dévoiler à dessein, Un papillon tracé à l’encre indélébile, Pour un baiser volé sur une aile fragile.
Une main qui voudrait en tracer le parcours, Depuis le haut du dos jusqu’au lieu des amours, Les fesses dévoilant, à peine le sillon De cette antre s’offrant en profond tourbillon.
Ce corps que l’on voudrait se dénuder encor, Pour que son érotisme attise le décor, Effeuillage subtil de celle qui se donne, Et jetant aux orties conventions de madone.
Elle se fait ainsi femme dans sa splendeur, Forgeant sa vraie nature en son âme et son cœur, Oubliant à jamais d’avoir paru ‘’idiote’’, Voilà que se révèle enfin la vraie Charlotte.