Dans l'éclat de tes yeux, il y a ce sourire Qui n'appartient qu'à toi et né de ton empire, Lui qui t'a faite reine au royaume des mers, Et pour qui je compose et lui offre mes vers.
Aux rives de ton corps qui au mien se conjugue, J'accoste mon voilier et ma main se fait fugue Qu'au détour de ta peau, en fier explorateur, J'en fasse le parcours d'une infinie douceur.
Mais comment t'échapper, un défi impossible, Je reste à ta merci, de tes flèches la cible, Et tes bras m'enlaçant, tu me fais prisonnier, Tes lèvres consumant les flammes du brasier.
Mais tout cela n'est rien quand on dit que l'on s'aime Il n'y a plus qu'un champ de pavot que l'on sème Pour qu'à toi je me drogue en parfait toxico, Et, qu'en mon infini, à moi tu sois accro.