Aux clameurs assourdies, je réponds mes silences, Apaisement des mots, leurs parfums et essences, Fermez un peu les yeux et arrêtez les cris, J'oublie le monde autour et errent mes écrits.
Les ruisseaux de mon encre envoûtent les rivières, Les chemins que je hante abritent mes lumières, Alors tous les bruits sourds je ne les entends plus, Il en fut en exil que l'on voulait reclus.
J'aime ma main qui court, n'ai besoin de nul autre, Les rires des amis et pas le "bon apôtre". Vous là bas écoutez l'enchantement charnel ! Le corps épouse l'âme en un hymne éternel.
Le souffle que j'inspire aux vers que je respire Est comme un peu divin, espèce de délire, "Que l'écriture soit et la lecture fut", Le reste, en ses néants, n'est que tohu-bohu.