J'ai parcouru ton corps comme un explorateur Découvrant, solitaire, chacune de tes terres, Je me suis arrêté là où battait ton coeur, Ai dénudé tes seins, source de tes mystères.
Là j'ai imaginé comme un dessinateur Que chacun d'eux était le demi hémisphère De ce globe terrestre, au fil de l'équateur, Que ta gorge profonde estompe d'éphémère.
Et, glissant sur ta peau, en descendant plus bas, J'arrivais aux méplats de ta plaine fertile, Là, ton ventre de femme où chacun de mes pas Laisserait son empreinte, en encre indélébile.
Emporté par l'élan, j'arrivais en ces lieux Nés de ta forêt vierge, en forme de triangle, Les Bermudes peut-être où se mêlent les cieux De ton pubis offert au cour de notre jungle.
Et en glissant, mes doigts atteignent ce volcan, D'où s'évade la lave au profond de tes sources, Nées de ce bras de mer qui guide mon élan, Ces colonnes de chair de tes cuisses en leurs courses.