Et les larmes du ciel ont inondé mes joues, Forts, les sanglots d'en haut, comme en coups de tonnerre, Ont fait trembler mon corps, comme tremble la terre. Pourquoi donc les hommes sont-ils si loin de nous ?
Leurs sourires sont faux, les baisers sont rictus, Leur amour est factice à donner un visage, Paraître et faire croire mais, qui connaît le sage, Sait qu'un jour se dévoile un menteur et minus.
Tombe la carapace et glisse aussi le masque, Craque la peau tannée et les rides apparaissent, La mort montre sa face où ces hommes s'abaissent, On demande pardon en enfonçant le casque.
Guerre à l'autre, poison, cyanure et fiel, Tout n'était que façade. On transporte des livres On fait semblant d'aider, tartuffes leurs cœurs sont givres Devant le maître on feint d'avoir touché le ciel.
Mais ils ne seront que poussière du chameau Qui transporte le sable aux dunes du désert. Et leur sol s'effondrant, alors à quoi ça sert ? Ils ne savent pas que D-ieu sonde leur cerveau.
