Femmes mariées
Femmes des autres que vous êtes belles
Seules dans vos rêves sans le mari,
Vous êtes nos femmes éternelles
Celles qui souvent se meurent d'ennui,
Auprès d'un aimé qui s'endort,
Une télé, un film ou le sport.
Elles sont fragiles femmes que j'adore,
Elles sont si fines portent trésor.
Femmes mariées souvent vous êtes
Celles qui inspirent les poètes,
Parfois la proie d’un qui vous guette
Et attention souvent vous jette.
Celles qui se donnent et qui nous tentent
Eve, Ange, Sainte et folles amantes,
Vous êtes la sève, vous êtes la plante
Ames sublimes, femmes errantes.
Oui vous cherchez le souvenir
De ces matins à revenir
Où vous étiez femmes désir,
Sources de l'homme dans ses plaisirs.
Femmes mariées vous êtes mères
Pleines d'un amour si beau sur terre.
S'ils devinaient ces fous de pères
Tant leurs amours sont éphémères,
Que vous portez en votre sein
Un espace vide près de vos reins,
Là où ces enfants qu'il dit sien
Ont forgé en vous tant de liens.
Regarde la, homme, ta femme !
Elle n'est pas que sexe, elle est âme,
Tu l’as faite braises, elle, elle est flammes
Toi tu t'endors, elle se fait dame.
Homme ne vas pas un jour pleurer
Quand un matin elle va changer,
Rire et danser, aimer chanter,
Un autre que toi va la combler.
Homme tu pris Femme pour "à jamais",
Elle, elle t'a cru quand tu l'aimais,
Toi tu l'a prise, et elle s'offrait
Femme si éprise que tu volais,
Cette fille enfant à ses parents,
Pleine de rires et de talents.
Tu fis poèmes, prenais ton temps
Et tu la sèmes, elle prend amant.
Femmes des autres que vous êtes frêles,
Vous êtes oiseaux, belles sous vos ailes
Et un Vent fou un brin rebelle
Vient vous aimer… il vous fait 'Elle".
