Les flammes de ses mains glissent de son pinceau, Pour en faire dessins en vibrations de peau, Naissant d'une vision, beauté d'un paysage Ou simplement les chocs du calme et de l'orage.
Errance et rebellions, femmes d'inspiration, L'espace est son domaine et les nuits sa passion. Insensé qui dirait qu'on dirige l'artiste, Il dépassa le maître or que sa vie fut triste.
Il a vécu sans chaîne errant en liberté, Passagères amours, richesse et pauvreté. Mêlant heures de gloire et temps de beuveries, Femmes prostituées, labeur des poteries.
En sa plume de paon, le cinéma dessine L'histoire de ce peintre au fil d'encre de Chine; Merci au septième art de me l'avoir offert, Je n'aurais pas connu sa toile et son enfer.
Texte dessiné au sortir du très beau film, un peu étrange. Des paysages de rêve retracent les errances d'un peintre de Corée, à la vie mouvementée. Le titre du film, de Im Kwon-Taek, est celui du poème