Fleur de pub
En cachant son sourire elle cache son cœur,
Elle va, elle vient, on n'ose lui parler,
Belle je la regarde, désarmante et rigueur,
Personne ne l'aborde, peur d'être rejeté.
En fait elle est timide et elle se protège.
Ça je l'ai découvert quand, un soir, elle a dit
"J'aime quand vous chantez" ce fut un privilège.
Elle si élancée nous avait tous séduit.
Elle est inaccessible à n'être que fragile.
J'ai fredonné alors les chansons de son âme,
Aznavour nous unit, j'ai abordé son île
En traversant les mers, jusqu'aux rives du charme.
Mes chants je les lui offre en ce seul regard d'elle,
Quand, juste en son répit, elle s'arrête, écoute.
Les mots que j'interprète, envolée d'Isabelle,
S'en viennent la charmer et glisser en sa route.
Et quand la nuit s'éteint, elle dit "une dernière"
Comme un cri d'une enfant qui exulte sa foi.
Alors je la lui offre, en sorte de prière,
Qu'en elle soient gravés tous les mots de ma voix.
D'elle je ne savais qu'à peine son prénom,
Qu'importe en m'en allant, j'ai disparu du temps,
Et, un soir revenu, elle m'offrait son front.
J'ai aimé son parfum, l'automne était printemps.
Ton sourire Isabelle illumine, fugace,
Le pub en ses émois, les fumées de son ciel.
En ton charme envoûtant, là sous ta carapace.
Cette histoire s'écrit prés la place St Michel.
1er Octobre 2001
Rencontre au karaoké du "Pub St Michel"
À Isabelle