Avant que d'arriver en haut de la falaise, Dépassez le Kikar en allant voir la mer, Là, parfums et senteurs en naissant de la glaise Semblent presque irréels au sortir de l'hiver.
Les parterres de fleurs, en tons de blanc et rouge, Sont comme nés d'ailleurs ; Là dort un palmier nain Car, sans un brin de vent, nulle feuille ne bouge Mais, si vous humez l'air, plane l'odeur du thym.
Puis portez vos regards, loin vers la promenade, Le vert vous éclabousse aux détours des buissons ; Si le ciel, en son bleu, semble être à la parade, Vous êtes l'invité, au gré des floraisons.
La nature est offrande, alors soyez poète, Écrivez de vos yeux nuances et couleurs, Et, si vous le voulez, ici le temps s'arrête, On y oublie le monde et on se fait rêveurs.
17 Février 2009
Thème de notre cercle de Poètes à quelques jours de la fête