Dis moi que tu vas bien, donne-moi des nouvelles, Ne coupe pas le lien qui tient à mes prunelles ; Je ne te revois plus mais j'en ai tant besoin, Tu me l'avais promis, ta lettre en est témoin.
Ma plume est desséchée, sans tracer une ligne, J'ai un grand vide en moi, je t'en prie fais moi signe ; Je sais tu comprendras ou du moins, je le crois, Car je n'avance plus et j'en porte ma croix.
Je voudrais te parler mais ne peut rien te dire, Tu ne me réponds plus, je ne peux que te lire ; Au moins, de temps en temps, accorde-moi un mot, Je l'espère en mon coeur et l'attends pour bientôt.
Si j'ai perdu l'espoir que tu frappes à ma porte, Je voudrais te garder, du moins en quelque sorte, Par ce fil si tenu, en ce lien d'amitié, Au delà de l'erreur et l'infidélité.
20 Février 2005
Ce texte est la transcription poétique des mots que m'a confiés une amie et écrits à un de ses amants.