Obéissant au rite, ils sont des automates, Un peu des possédés, des anges de candeur ; Ils croient ce qu'on leur dit et tombent sous les pattes De ces sombres gourous, ces maître de la peur.
Programmés, envoûtés, que reste-t-il de l'être ? Dépendance et oubli de ce qu'ils on été ; Prêts à l'obéissance et prêts à tout commettre, Et sans se souvenir qu'ils aimaient tant l'été.
Parfois même, le bougre, use de gentillesse ; Lors comment résister à autant de douceur ? On se dit qu'il fait tant, et ses mots n'ont de cesse Que de vous enfermer d'un sourire enjôleur.
Ces gourous de l'enfer qui agissent dans l'ombre Semblent là pour offrir un vent de liberté ; Mais c'est l'enfermement et c'est le côté sombre, Il n'y a rien de pur, pas la moindre bonté.
Quand vient la déception, quand l'âme se réveille, Alors c'est le rejet et c'est le désamour ; On voudrait simplement n'être plus qu'une abeille Voleter dans l'espace et voir poindre le jour.
À leur voler le rêve, et violer leur espace Vous n'êtes que vampire à avoir bu leur sang ! Égo démesuré, photo en plus de place, Destructeur de leur temps… quand ils sont Peter Pan.
Mais quand l'âme s'éveille et renaît la personne, Vous aviez cru tenir l'admirateur béat : Vous n'êtes plus modèle à qui l'esprit se donne Et vous n'existez plus... le Maître n'est plus là !