On colporte des faits, on hurle et on condamne ; Qu'il puisse être soldat, quidam ou Président, Pourquoi ainsi salir le respect dû à l'âme ? De tout ce que j'ai lu, rien encor d'évident !
Des faits vieux de dix ans parsemés de chantage ; Même les députés votant la "suspension", Avouent ne disposer d'aucune preuve en gage ! Où va-t-on dans la boue au pays de Sion ?
Ce manque de pudeur a le goût du scandale, Combien avons-nous vu de "coupables" blanchis ? On ne joue pas des vies comme on joue d'une balle ! Pourquoi donc ressembler à de tristes pays ?
Attendez s'il vous plait que s'expriment les juges, Qu'on lise le dossier, que plaide l'avocat ; Et s'il est innocent, vous fauteurs de grabuges, Qui viendra relever cet homme qu'on abat ?
Jusque il y a peu il a su rester digne, Pas un mot en public quand on le bafouait ; On peut assassiner d'un seul mot, d'une ligne, Prenez garde qu'un jour votre miroir soit laid.
21 Janvier 2007
Bien sûr à propos de la condamnation, sans jugement, du Président de l'état d'Israël Moché Katsav.