La mer est à mes pieds en ce moi de janvier, Le soleil très taquin s'est remis à briller, C'est un goût de printemps quand le froid de décembre S'est bien vite estompé, mettant l'hiver à l'ombre.
Sur la plage s'ébrouent encor les vacanciers, Ils cherchent à bronzer et être les derniers Pour prouver aux amis, en revenant en France, Qu'ils ont bien profité de leurs dix jours d'errance.
Écoutez en mes mots le galop d'un cheval, Car, parfois faisant corps au col de l'animal, Un cavalier défie l'immensité des sables, Offrant au destrier des moments ineffables.
La météo d'Europe informe qu'à Paris Il fait un froid glacial quand, en mon paradis, Le soir je déambule en frêle chemisette, La Méditerranée défaisant sa nuisette.
Marchant au bord de l'eau pour un treizième mois (1), Je ne déroge pas, pour la millième fois, À remercier D-ieu des fruits de Sa nature ; IL m'offre à satiété, Son œuvre, Sa peinture.