Huit visages d'enfants hanteront à jamais Ma mémoire meurtrie de tant d'ignominie ; Ces gosses qui priaient, si purs et décimés, Ce sont aussi les miens, tués par la folie.
Regardez les sourire, et "la vie" dans leurs yeux, Imaginez l'amour qu'ils portaient à leurs mères, Pensez juste un instant qu'ils regardaient les cieux Se disant qu'à leur tour, un jour ils seraient pères.
Ils n'étaient pas armés, aucun n'était soldat, Leur unique combat, affronter "l'Écriture" Et, quand ils guerroyaient, c'était pour la Torah, Tels de preux chevaliers allant à l'aventure.
Mais toujours cette haine, ancrée dans l'ennemi ! Immonde et sanguinaire éducation barbare Où l'on irait aux cieux à prôner le déni, Où danser sur la mort est un délice rare.
Quel est donc ce parcours où "Allah hou Akbar" Serait dans leur cerveau synonyme à carnage ? Il n'existe aucun dieu qui ait cet étendard ! Nous voilà revenus aux temps du Moyen-âge.
10 Mars 2008
Ils étaient des gamins assassinés dans leur Yéchiva, par un terroriste alors que, simplement, ils étudiaient