Il pleut des kassams
Une pluie de kassams et Sdérot est en deuil,
Des cris d'enfants la nuit en cauchemars dantesques,
La sirène mugit et, c'est comme un chevreuil
Que se terre l'humain, face à ces barbaresques.
Ils osent ces vautours se plaindre que Tsahal
Répondent "œil pour œil" en justes représailles,
Quand eux ne cessent pas, en leur axe du mal,
De viser nos civils, comme aux champs de batailles.
Le plus "drôle", bien sûr, prônant ma destruction,
Ils pleurent qu'on ne livre, à nos frais, leurs ressources,
Gaz, électricité, ou l'alimentation
Quand leurs "frères", pas loin, tarissent toutes sources !
Alors j'entends le mot "disproportionnés" ;
Quand ils nous tuent un homme, il n'en faut qu'un en face
Quand donc comprendrez-vous, vous qui êtes bien nés,
Qu'eux, ils tuent pour tuer, sans même une grimace.
Il tombe sur Sdérot une pluie de kassams,
Milliers de points d'impacts en tous lieux de la ville ;
Qu'on parle de Chalom, qu'on leur dise Salam,
Eux n'aiment que la mort, une mort imbécile.
29 Février 2008
La ville de Sdérot, proche de Gaza ne contenant que
des civils, a été bombardée des années durant
de milliers de kassams