J'ai pris perpétuité aux beautés de ce monde Prisonnier de la houle et du chant d'un oiseau; Allez venez me suivre et entrez dans la ronde, Écoutez murmurer un ruisseau, un cours d'eau.
Avez-vous vu cet arbre, observé cette feuille, Frissonner sous le vent et danser sous les Cieux ? Faites-lui un sourire, elle aime qu'on la cueille Si seule elle glissait et tombait sous vos yeux.
Pourquoi marcher si vite ? Humez donc les fragrances D'un parterre de fleurs aux milliers de senteurs ; Non vous n'y pensiez pas, au fil de vos errances ! Vous voilà confinés ruminant vos erreurs…
Si vous saviez combien me manque le rivage Que cent fois, mille fois j'ai foulé de mes pieds ! Aux pleurs de la nature et à ses cris de rage Nul n'a fait attention, plastics et papiers.
Venez, on va chanter, Marco à la guitare, Et nul besoin de chien pour s'en aller dehors, Vous feriez bien les chœurs ? Ne vous faites pas rare, Tout va recommencer comme avant, comme alors.
Surtout restez vivants, restez en vos familles Oubliez le chahut, regardez vos enfants, Le votre vous sourit, avec un sac de billes, Apprenez avec lui, redevenez parents.
Après tout la leçon c'est que tout est chimères, L'important à présent vous l'avez prés de vous, Et, quand vous sortirez, rappelez-vous nos mères, S'enrichissaient de peu, se contentaient de nous…