Pas un manque d'envie mais je ne voulais pas ; J'ai laissé de côté mon cahier et ma plume, J'ai attendu l'instant pour reprendre mes pas, De ressentir la paix, ce parfum que l'on hume.
Comment pouvoir écrire à le guetter ce mot ? Le silence est rompu en murmure de vie, Alors tout recommence, avant c'était trop tôt, J'ai tant espéré ce : "Papa je suis guérie".
Nul n'est à votre place, être de votre sang, Car quand souffre l'enfant notre monde s'arrête, Rien n'a plus d'importance et tout reste glaçant, Il n'y a plus de rire, il n'y a pas de fête.
Va-ton les oublier ces moments de douleurs ? Bien sûr toi en ton corps et nous en nos pensées, L'univers alentour en perdait ses couleurs, Rien ne peut remplacer tes souffrances passées.
Que ton être s'apaise enfin à tout jamais, Que tu n'aies plus de pleurs ni de peurs ni de peines, Que tu puisses rêver, apaisée désormais, Mon enfant, mon amour, ton sang coule en mes veines.