Comment puis-je marcher sans voir Ta Création ? Rien ne peut m'émouvoir autant que Tes Merveilles, Goûter de ces hauteurs, envahi d'émotion, Aux vagues déferlant, bruissant à mes oreilles.
Je resterais ainsi, déflorant l'horizon, Des heures et des ans, laissant planer mon âme. Où mieux te ressentir qu'aux rives de Sion, À la vue de la mer et au fil d'une lame ?
Et Tu m'as transporté en cette inspiration Que Tu as insufflée au gré de Ta Nature ; Elle est là, à mes pieds, et jusqu'à l'horizon, S'offrant à mes dix doigts sans aucune rature.
Je me suis arrêté, j'ai oublié le temps ; Là j'ai empli mes yeux de l'onde en transparence ; Elle a su murmurer "Allez viens, je t'attends", En éternelle amante à l'homme en renaissance.