Comment peut-on piéger les lumières d’un prisme ! Toi tu veux me cerner moi qui suis une énigme ? Je ne dis jamais tout, lors tu n’en sauras rien De ce qu’est le secret, moi qui me fais vaurien.
Pour cacher ces contours de mon trajet sur terre Je garde au fond de moi une part de mystère ; Un jour qui sait, peut être, en des moments choisis, Je pourrais te parler, tu sauras qui je suis.
Après tout que t’importe et prends ce que je donne, C’est bien plus qu’un cadeau, pas l’ombre d’une aumône. Tu as ce privilège, en ton abnégation, D’avoir su m’attacher du fond de ta passion.
Mais je te fais serment, lorsque ce sera l’heure, Tu sauras avant tous que tout n’était qu’un leurre, Qu’il faut parfois cacher, en un coin, en un lieu, Une part du parcours entre les Mains de D-ieu.