Tu es donc je respire, entends mes battements. Tu es et je m'évade en tes ravissements. Tu es lors que me font les ailleurs, la nature, Je t'aime donc je suis, sans ma littérature.
Il est tant de penseurs qui édictent leurs mots, Il est tant de censeurs qu'on peut traiter de sots, Il est tant de briseurs de rêves réalistes, Je t'aime donc je suis, juste car tu existes.
Que serait méditer si tu n'étais pas là ? Que sont tous mes instants quand au soir tu t'en vas ? Qu'est alors ma présence en ton absence d'âme, Je t'aime donc je suis, moi le pion, toi la dame.
A vouloir trop courir on oublie l'essentiel, A vouloir trop en dire on est artificiel, A vouloir trop chercher on découvre le vide, Je t'aime et je te suis en ton cœur apatride.