C'est dans tout le pays le Jour du Souvenir, HaYom HaZikaron" ; une photo rappelle Que c'étaient des enfants ceux qui ont dû mourir, Pour que je puisse vivre en ma Terre si belle.
Dans des films amateurs, à la télévision, On les revoit heureux, amoureux, ou en gosses ; Comme tous ceux d'ailleurs, ces bambins de Sion, Ils chantaient ou dansaient, pleuraient pour quelques bosses
Là un anniversaire, ici un violon ; Tant de rêves enfouis aux confins de leurs tombes, C'étaient tous des p"tits gars qui jouaient au ballon ; On leur a échangé leurs jeux contre des bombes.
Comme elles sont jolies celles qui ne sont plus, Soldates malgré tout, avant que d'être mères ; Avec leurs compagnons, tous trop tôt disparus, On a éteint leurs corps aux feux de tant de guerres.
Mon D-ieu qui est aux Cieux, combien faut-il encor De gamins qui s'en vont, pour que le Messie vienne ? Nos prophètes pourtant ont planté le décor, Fasse enfin que Ton peuple érige en paix Ton Règne,
Amen.
02.05.2006
Texte écrit en voyant, à la télévision israélienne - en ce jour de commémoration pour tous les soldats israé-liens tombés dans les guerres incessantes avec nos "voisins" - des photos et films amateurs prêtés par les parents. Ils étaient tous des enfants, ne seront jamais des adultes.