Juste aimer
Les plus beaux mots d’amour de ma plus belle amante
N’étaient pas ses "je t’aime" ou son corps découverte,
Juste femme qui danse, une femme qui chante,
A m’offrir en étrenne, une fenêtre ouverte(1).
Aimer juste à savoir qu'il va être comblé,
Aimer à le surprendre en ses plus beaux atours,
Aimer à lui offrir des yeux émerveillés,
Aimer lorsque la nuit chez l’autre se fait jour.
Etre émue du regard qui va la parcourir,
Il le sait qu’elle est belle, elle se veut déesse,
Non pas pour le charmer, non pour la découvrir,
Juste pour qu’il soit fier, lui qui la fit princesse.
Tu me vois, je suis là, pas loin, tout à coté,
Le visage au plus près, les doigts en farandoles,
Juste prends moi la main, gravure d’un baiser,
Entrelacés, émus, voix mêlées en leurs rôles.
Nos mots se font si forts qu’ils subliment l’idylle,
Je t’ai faite la reine en château imprenable,
Légende inassouvie, naufragée en ton île,
Toi âme vagabonde et fée insaisissable.
Comme une flamme au vent, en un chant tentateur,
Fou quand tu as dansé, superbe en tes défis,
Et restera gravée, à jamais dans mon cœur,
L'étrange symphonie d’un oiseau paradis.
Mai 2001
Un bout de mon histoire avec Marie-Josée, de son
lointain Québec.
Elle avait dansé alors, heureuse d'avoir acheté une
webcam pour que je puisse la voir, lui dire qu'elle
était belle.
Venue à Paris en septembre 2002, elle compose et chante
à présent
(voir le texte "A celle née piano")