Ton regard est trempé dans l'acier le plus pur À qui voudrait oser seulement l'affronter ; Nul n'a su deviner, si ce regard est dur, C'est juste seulement savoir te protéger.
Si tes lèvres scellées, dessinées comme un arc, Sont là à décocher une à une tes flèches C'est que tu veux rêver, seule au bord de ton lac, Qu'on ne vienne froisser de tes cheveux les mèches.
Comment te deviner quand au vert de tes yeux L'ocre vient se mêler venant troubler mes cieux, Quand de moi, troubadour, tu te fais la prêtresse, Comment vais-je savoir, es-tu ange ou diablesse ?
Mais j'ai ce privilège de te connaître aussi Sous ton air bien plus doux, quand tu es romantique, Alors, à mon fusain, je te dessine ainsi, Craquante en ce côté où tu es angélique.
