La mer en sa fureur a déversé sur terre Les détritus que l'homme, en son impunité, Abandonne en ses flots, la mettant en colère, Alors qu'elle est si calme aux beaux jours de l'été.
On y nage, s’y détend, du printemps à l'automne, On vient se prélasser au cœur du sable fin, Mais, tel un prédateur, l'humain oublie en somme, Qu’il détruit la nature et la mène à sa fin.
Imaginez la plage, après que la tempête Ait déposé, furie, des objets par milliers, Bouteilles en plastique, immondices en fête… Ce ne sont que ses pleurs que l’onde a déversés.
Car l’homme n'a que faire en polluant la Terre, D’abîmer, de détruire, il n’imagine pas, Qu’un jour elle vomit ce qu’elle ne digère, Et que l’humanité vit son propre trépas.