Ton absence est présence en ce canapé vide, Cette place est la tienne et nul ne la prendra ; Un jour tu es partie me laissant une ride, Elle barre mon front depuis cette nuit là.
Chaque coin de la pièce a gardé tes fragrances, Ici c’était ton lit, plus loin c’est ton bureau ; Tu sais rien n’a changé, au-delà des errances, Tout parle encor de toi et me colle à la peau.
Il y a un grand vide à côté de la table Où tu aimais t’asseoir, écrivant quelques vers ; Ici le temps s’effrite en mille grains de sable, Près de la cheminée qu’embrasaient nos hivers.
1 er Décembre 2005
Texte commencé (premier quatrain) sur un challenge avec Sarah, à une table de café, au sortir d’une pièce de théâtre, sur le thème de l’absence.