L’âme de Myriam
Lumière sortie du temps à semer les instants,
Feu follet de mon corps, j'ai craqué sous tes charmes,
Oui envie de ta peau, fou d'être ton amant,
Toi mon complément d'âme, tu portes nom Myriam.
Je veux entendre ta voix, chanter tes harmonies,
Je t'ai cherchée longtemps dans les vagues du temps,
L'âme que tu as m'inspire, tes sons sont mélodies.
Ils s'insinuent, se glissent, armes de tes printemps.
Je plonge dans tes rivages, que j'aime ton visage,
En toi j'ai fait naufrage, ton corps je le ravage,
Viens amie, viens amour, que j'aime tes détours,
Sentir tes seins si lourds, dénuder tes parcours.
Viens, je t'offre mon corps tu en fais tes délices,
J'ai donné tout de moi, je t'appartiens complice.
Je me brûle à tes flammes, j'aime ton prénom Myriam,
Sur ton vaisseau je rame, tu t'ouvres à mon "Sésame".
Dans les creux de ma couche, ton corps contre le mien,
Ta peau douce et ta bouche, brûlants contre ma peau,
Ton ventre qui se donne, et toi qui m'appartiens,
Myriam de mes soupirs, une offrande, un cadeau.
Un jour tu es partie, me laissant dans l'attente,
Je t'espérais, rêvais, te voir à mon chevet.
Ces rimes que je t'invente ont poussé telles une plante,
Poème dans mes mains, à l'encre inachevée.
© Charly Lellouche