La nature me frôle au coucher du soleil De ses nuages épars, aux quatre coins du ciel ; Il se fait rougeoyant lorsque l'astre se couche, C'est alors que les mots s'envolent de ma bouche.
Ma prière du soir n'a besoin d'autre lieu, C'est là que je Te trouve, Éternel mon D-ieu, Je parcours la grève aux murmures de l'onde Et je Te remercie des beautés de ce monde.
Les vagues, je le sais, sont le chant de la mer, Leur symphonie sans fin monte, envoûtant l'éther, Alors, lorsque je veux Te faire une supplique, C'est là, sur cette plage, aux contours d'une crique.
27 Février 2005
Un sage, Rabbi Nakhman" de Bretslav, disait que l'herbe avait un chant que l'on n'entend pas. Isolé au milieu d'un pré, notre prière mêlée à leur chant monte alors haut dans le Ciel.