Si comme on dit parfois : " Vois c’est ton dernier jour", Ce serait le dernier des derniers de mes textes, Plus rien n’échappant plus de mon cœur pris de court, Où irais-je trouver excuses ou contextes ?
Morte l’inspiration, asséché l’encrier, La page morne est vide et plus la moindre ligne ; Il me faudrait froisser mes feuilles de papier, Ne plus jamais oser trouver le moindre signe.
Je le regarderai en son dernier soupir, Comme un ami se meurt en son ultime somme, Je scellerai l’écrit à l’entendre gémir, Et rien que le silence en une ultime gomme.
Voilà c’est le dernier ! En son autodafé Car je vais le brûler sans chercher de prétextes, Qu’entendre en mièvrerie, en un bar ou café : "Et vous, avez-vous lu le dernier de ses textes ?"