J'ai oublié mes rêves, mon horloge ronronne, Le jour à peine se lève et les arbres frissonnent ; Un oiseau me regarde comme par enchantement Mais il se fait discret, s'envole évanescent.
Le jour à peine se lève et j'aime sa splendeur, Beautés de la nature et le parfum des fleurs, On en oublie la nuit, retour au maintenant, C'est le cadeau des Cieux à être des vivants.
Le monde est à venir, tout est entre nos mains, Construire son devenir et tracer ses chemins, Ouvrir des yeux d'enfant, vibrer chaque seconde, Se souvenir d'avant mais entrer dans la ronde.
Je veux vivre mes rêves, au monde je me donne, Et si ma voix s'élève c'est contre la maldonne, Ce qui se fait mensonge et ce qui tue les Anges, En tant de mots violents, ceux qui brisent les songes.
On entre dans la vie celle de tous les jours Mais qui sait être un homme saura que c'est son tour De construire et bâtir sa place en l'univers, Qui n'est fait que pour nous que ce soient terres ou mers.
Le monde est à venir, tout est entre nos mains, Construire son devenir et tracer ses chemins, Ouvrir des yeux d'enfant, vibrer chaque seconde, Se souvenir d'avant mais entrer dans la ronde.
Le jour déjà s'achève, on va fermer les yeux Dans un quelconque rêve, à être un peu plus vieux ; On va tout inventer pour que vienne le sommeil, Et puis tout oublier jusqu'au prochain réveil.