Lorsque tu passeras, tu laisseras un signe, Ou même un graffiti dessiné de tes doigts, Savoir que l'on existe, au détour d'une ligne, Un "bonjour, je suis là", juste entre toi et moi.
Comme une pierre au mur, le caillou d'un Poucet, Semé sur ton parcours, m'indiquant le chemin, Avec ces conventions d'une route, un lacet, Que tout autre s'y perde, y laisse son latin.
Mais on y lit aussi, les bons mots de certains, Des cris du cœur, appels, coups de gueule, "à ce soir", La pensée déposée ou les fils de destins. L'un nous dit qu'il revient, de l'autre un au revoir.
Parfois un "au secours" et toujours une écoute, Le Mur a des accents en chaîne d'amitié, On connaît cette main et celle-là qui doute, La passion, un juron, ou juste "on s'est raté".