Qui aurait cru qu'un soir, l'Elfe qui est taquine Aller croiser, déchu, un Ange en ses parcours ; Là il s'était perdu et, lui faisant un signe À chercher son chemin, vont naître leurs amours.
À oublier le temps et la foule à la ronde, L'Histoire s'est écrite, étrange parchemin, En lettres de "je t'aime", éternités du monde Où rien n'existe plus qu'un souffle en son parfum.
Tu as rêvé de moi au cœur de la légende, Je te cherchais, tu sais, à l'orée des forêts : Me jetant à genoux, je ferais ma demande, Que tu sois à jamais en mes jardins secrets.
Tes yeux si malicieux éclairant ton visage, Ton sourire émanant de l'éclat de tes dents, La douceur de ta peau… n'ont plus ni temps ni âge ; Tu es belle à damner l'Ange en ses feux ardents.
Alors que leur légende à jamais soit inscrite Dans tous les papyrus, croyances, traditions ; Que ce soit dans les cœurs une coutume, un rite : "Elfanges sont volcans, fusions en éruptions".