La place s'est vidée et semble presque inerte, Les touristes partis, la plage est nue, déserte, La ville redevient notre havre de paix, Calme et sérénité en qui je me drapais.
La mer s'est faite nue et enfin se repose, Elle m'a confié que c'était l'overdose, Elle n'arrivait plus à compter ses moutons, Ils vont pouvoir brouter ses vallées et vallons.
Les cafés survoltés retrouvent leur cadence, Le rush a laissé place à l'apaisant silence ; Retrouvailles d'amis, confidences d'amants, Finies les insensées rivières de diamants.
Quand s'en viendra l'automne à frapper à nos portes, Le soleil irisant les tas de feuilles mortes, On ne sentira pas, même aux froids de l'hiver, Que parfois c'est la guerre à ceux nés de l'enfer.
