L'infini de l'espace est à l'homme insondable, Il a d'abord songé à vouloir s'envoler ; La légende d'Icare, avant le dirigeable Et la Tour de Babel vers la Divinité.
On est monté plus haut, l'avion puis la fusée ; En des années lumière il a fallu compter Mais ce n'est qu'illusion, rêverie insensée, Nous aurons bien des morts avant d'y arriver.
Déjà même sur terre, à chacun son espace, À chacun sa monture, à chacun sa maison ; Ne venez surtout pas prendre à l'autre sa place, Vous finiriez alors par perdre la raison.
L'espace c'est aussi la toile du poète, Là il y oublie tout quand il regarde au loin ; Il saura parcourir l'univers en sa tête, Sans aucune limite et encor moins de fin.
22 Janvier 2008
Sur le thème l'Espace du Cercle des Poètes de Nathanya