J’avais cru que l’oiseau c’était la liberté. J’ai ouï un rossignol siffler ses chants d’amour Mais un enfant en fait l’avait fait prisonnier. Vivrait-il plus longtemps s’il volait en plein jour ? Il se mourrait aussi, qui pourrait le nier.
J’avais cru les nuages souffle de liberté. Les voyant rêvasser puis s’en finir en pluie, Ils étaient éphémères mais dominaient le monde. Un vent s’en vint crier et la nuée s’enfuit Et nulle autre échappée, elle entre dans la ronde.
Il courrait le chevreuil, était-ce lui liberté ? Il allait et venait, gracile et sans limites Feu follet des forêts il paraissait splendeur Mais voilà la nature fait que l’homme s’y invite Et là pas d’échappée quand s’en vient le chasseur.
J’ai vu un vagabond, il semblait liberté. A errer dans les rues sans aucun but précis, Sa télé est la vie, le trottoir sa maison Mais, habitude d’hiver qui survient dans sa nuit, Il s’oublie dans le vin, et boire est sa prison.
Liberté où es tu ? Hommes et bêtes aliénés ?
Elle est là, toi poète qui délivres tes mots C’est l’âme que tu insuffles aux rimes ribambelles Tu pleures, jamais personne n’atteindra tes sanglots. Tu aimes ? Qui mieux que toi rend la vie aussi belle .
Tu ris et l’univers tu le fais tes éclats. Tu chantes, ta symphonie défie tous les oiseaux. Tu danses, applaudissements fusent en milliers de pas. Tu le veux… de tes doigts coule la source des ruisseaux.
Tu songes, alors tes rêves inondent la nature. Les astres si lointains, miroirs ou tu te mires. Le monde entier s’évade et tu le fais peinture. La liberté c’est toi, muse qui nous inspires.