Je n'appartiens à rien et surtout à personne, Je vis mes libertés sans attaches ni liens, Laissez moi décider de mon heure qui sonne, J'aime vivre à mon temps, le plus beau de mes biens.
M'arrêter quand je peux, faire ce que je veux. Prenez ce que je donne, ne m'en volez pas plus. Alors, si c'est le cas, je m'envole en mes cieux, Je disparais, plus rare, qu'un ancien papyrus.
Aller où bon me semble et dormir à mes rythmes, Me faire noctambule et papillon les jours, Ou parfois vagabond, vivant mes paroxysmes, Qui pourrait arrêter les flots de mes parcours ?
Et je ne sais jamais ce que sera "après", Je ne ferai pas plus, ni projet ni promesse, Je laisse l'aventure guider mes "à peu près", Et la vie se fait femme, que j'aime sa caresse.
Courir dans ma tête, paresser en lézard, Inventer mes soleils, vivre mes clairs de lune. Qui sait me deviner ? Un vrai jeu de hasard, Laissez-moi rêvasser, allant de l'autre à l'une.