Vos
poèmes

Dès que l'on se retrouve
Alors tu n'as plus peur,
Même si le temps se couvre,
Si le vent est frayeur,
Si le vent est fureur.

Dés que ma porte s'ouvre,
J'entends battre ton cœur,
Alors tu te fais louve
Et s'emballent nos heures
Alors tu n'as plus peur.

Puis quand on se découvre,
Nos corps se font fureur
Et la braise qui couve
S'enflamme en ses lueurs,
S'embrase sans pudeur.

Faudrait-il que l'on prouve
Qu'indécence et douceur,
En les œuvres du Louvre,
Ravissant l'amateur,
Sont des plus grands sculpteurs.

On se quitte, on s'éprouve,
Alors je sais tes pleurs,
Que tu caches en tes douves
Tout au fond de ton cœur,
Et je m'invente auteur.

À Mélissa

7 juin 2002