Comme un air qui m'obsède, tourbillonne en ma tête, Musique Maestro, jouez les saltimbanques, Le fado d'une danse, rythme d'une conquête, Cymbales qui me hantent, rhapsodie qui me manque.
Allez les musiciens, en folles mélodies, Faites valser les couples, qu'on tourne à plus finir. D.J. fais les crier, grondements, frénésies, Mêlés aux mélopées à hurler de plaisir.
Halte aux violoneux, séduis nous violoniste, Et fais battre nos cœurs et que coulent nos larmes, Arrache à ton archet les soupirs de l'artiste, Accroche nous aux rêves, laisse nous sous le charme.
Tzigane emporte nous, envole nos pensées, Fais nous rire et pleurer aux sons de ta guitare, Et que les femmes sages se mettent à danser, Pour qu'on oublie le monde même s'il se fait tard.
Flonflons d'accordéons dans les bals populaires, Explosion de nos joies et éclats de pétards, Au quatorze Juillet des révolutionnaires Que la musique folle enflamme les fêtards.
Le 6 Octobre 2002
Texte sur le thème du mois "Musique" du site Les Poètes