Mais Qu'est-ce que t'es belle, exotisme parfait, Une bouche tracée en insondable attrait. Mais Qu'est-ce que t'es fine, un visage en gravure Et tes yeux d'eurasienne, à eux seuls sont peinture.
Mais Que tu es racée, une peau dont le teint Défie, de par son grain, même l'art florentin. Mais Que tu es jolie, en tes cheveux finesse Glissant jusque tes seins en ton port de déesse.
Mais Que tu es gracieuse en tes bras, ces défis Aux mille étranges fleurs, lotus de ton pays. Mais Que tu es splendeur, tes jambes ces colonnes T'emportant si gracile en tes vingt six automnes(1).
Mais Que fait le soleil et pourquoi il s'éteint Semblant face à ton corps n'être vraiment plus rien ? Mais Qu'est-ce que tu fais à t'en être en allée ? Il ne va me rester qu'une image effacée.
11 Août 2003
(1)Age imaginé à, cette radieuse rencontre, Le temps d'un trajet en métro. (2)Elle est partie une station avant la mienne, Je n'ai pu m'empêcher de sortir mon stylo Et de la peindre pour vous de mes mots.