Tu as des yeux étranges, regard né d’un d’ailleurs, J’en invente les nuances, j’en cherche les couleurs, Fauves, indéfinissables tant ils sont profondeurs, Venus d’un autre règne pour un trône de splendeurs.
Radieux ton avenir, illumine les espaces, Véhicule du passé, là où naissent les glaces, Apaisante est ta voix, reposante est ta face, Marie, toi qui inspires et parfois qui agaces.
Mais qui donc t’a sculptée, modelé ton image, Pour te faire pareille aux princesses d’un autre âge Qui dominent les mondes et que côtoient les sages, Tu es de celles qu’on aime, pour qui on tourne une page.
Ton sourire éclabousse, fait fuir l’obscurité, Ta bouche inspire le peintre, source de divinité, On aime entendre ta voix, des heures à t’écouter Te revêtir de blanc... marcher à tes côtés.
J'aime t'avoir à mon bras, quand tu serres le mien Fier qu'on te regarde et qu'on m'envie autant, Tes yeux levés vers moi, Marie tu m'appartiens, Comme la limaille de fer est amante à l'aimant.