Comme fait de superbe, en ce décor de fleurs, Un couple qui s'enchaîne, en vie d'éternité, Pour un goût d'infini, symphonie de bonheur, Vient prendre des photos, ils vont se marier.
Moi je suis le témoin qu'on n'a pas invité, Juste couché dans l'herbe du parc Isaac Rabine ; Ils s'avancent, sérieux, au milieu de l'allée, Le photographe filme et vide sa bobine.
Les badauds qui sont là, en ce dimanche d'été, Sont heureux, applaudissent, pendant que je crayonne ; Le marié ému, costume clair, bronzé, Est fier qu'à son bras la mariée rayonne.
Elle est dans sa parure, joyau dans un écrin, En blanc immaculé l'habillant de divin, A l'image des anges, en éclat de satin, Qui vont l'accompagner tout au long du chemin.
Je leur dis la formule de ce jour qui, pour eux, Est bien sûr le plus beau; j'offre mon "Mazal Tov". Ils vont si bien ensemble, alors qu'ils soient heureux Et que leur vie durant, à son bras elle se love.