Menteuse, menteuse
Je le crie au soleil, je le crie dans la rue,
Menteuse, tu es menteuse, tu as tout inventé,
Elle ment "l'innocente", joue si bien l'ingénue,
De la plus belle histoire, l'image est frelatée.
Écoutez les murmures, le bruissement des feuilles,
Sont-ils fariboles, se feraient-ils trompeurs ?
La nature si pure se fait aussi écueils,
Quand gronde la tempête et vient semer ses peurs.
Mais je vais vous le dire, une part des mensonges,
C'était se protéger, garder sa vie privée,
Pour une autre partie, un peu conte, un peu songes,
Quand pourrais-je la croire ? Nature dépravée ?
Mais ce dont je suis sûr, elle aime à la folie,
Elle est prête à braver ses barrières et ses rites
Pour être à mes côtés, et vivre nos envies,
Et elle est malheureuse quand il faut qu'on se quitte.
Menteuse, tu es menteuse, mais qu'importe après tout,
C'est partie de ton charme et je t'aime joueuse,
Tu es un souffle d'air, léger et un peu fou,
Mutine et si taquine et si ensorceleuse.
À Mélissa
28 Mai 2002
Les pieds sont un brin bancals, mais je n'en change aucun.