Comme le vent, tu sais, soufflant de ci de là, Un soir, c'était l'été, j'ai croisée Paola ; Aujourd'hui c'est l'hiver, portée par une brise, Toi rebelle frangine, accepte cette bise.
Je sais qu'elle a couru, ne voulant de photo, Mais tu m'as dessiné la "fille à la moto" ; Ses cheveux jusqu'aux reins, brûlant comme des flammes, Tu me les as offerts, superbes oriflammes.
Moi vois-tu je voudrais, bien sûr que glisse aussi Le voile qu'elle porte, que son corps réussi Soit source de mes mots, ruisseau et puis rivière, Que je puisse tracer les courbes du mystère.
Et ne l'écoute pas mais fais ce que tu veux, J'aimerais cette image où, volent ses cheveux, Qu'elle soit dénudée comme Venus naissante, Qu'alors "Paola mia" soit belle et indécente.
17 Février 2006
Sur une photo de Paola, sortant du bain prise par sa jeune sœur et qu'elle m'a adressée ;