Je suis en vos prisons, moi Jonathan Pollard, Dans l'habit indécent d'un infâme tôlard ; On m'en fait plus payer qu'en des meurtres ignobles, Pourtant mes intentions se voulaient des plus nobles.
Mon père était mourant mais aucune pitié ! Monsieur Le Président vous étiez donc inquiet Que l'on puisse me voir en état pitoyable ? Et vous pouvez dormir, sourire en votre table ?
Réciter le Kaddish pour un enterrement Était-ce dangereux pour le gouvernement ? Je serais revenu, nulle fuite possible, De vos gardiens tout près j'aurais été la cible !
Vingt six ans que j'y suis Monsieur Le Président ! N'est-ce pas trop payé pour un banal agent Qui voulait qu'Israël protège sa survie, Ce pays déclaré une entité amie ?
Que voulez-vous de moi, que je meurs en prison Ou que j'en pleure tant à perdre la raison ? Ça vous arrangerait en votre âme et conscience ! Je reste mort-vivant pour votre décadence.
Écrit le Mardi 13 Juillet 2011
Outre ce scandale, d'un homme empêché d'aller voir son père ni sur son lit d'agonisant, ni à son enterrement, lire les faits liés à cet emprisonne-ment absurde et scandaleux en :