Moi pouvoir t’oublier ? Il faudrait pour cela Que, par un coup du sort, j’en perde la mémoire ! Si même un jour, très vieille, Alzheimer était là, S’estomperait le moi, mais jamais notre histoire.
Dans mes plus beaux moments je me serre à ton bras, Bien sûr tu es très loin, mais que fait la distance ? Car, étant dans mon cœur, où je suis tu seras, Toi en ton Israël, moi aux confins de France.
Et je n’oublie jamais que, dans mes aléas, Je t’ai toujours trouvé, confident de mes peines. Tu sais me consoler, faire rire aux éclats Me chanter, me bercer, toi le sang de mes veines.
Et puis, tu le sais bien, j’ai gravé ton prénom, En mon plus beau joyau, ma fille, ma Charlène, Toi qui es mon Charly, pour un oui, pour un non, Je me souviens de toi, toi qui m’as faite reine.
T.A.
Samedi 1er Février 2014
Sur des mots de Carla qui a écrit : Pour t'oublier il faudrait que je perde la mémoire et je peux te dire qu'elle est intacte