Mon Papa je t’aime et bien sûr tu me manques
Je n’ai pas su Papa, profiter des tes jours ;
On est cons les enfants à vous croire éternels,
À pas imaginer qu’un jour vous partirez,
Que la normalité c’est que vous soyez là,
Quand c’est un vrai miracle à avoir son Papa.
On se lève, on s’étire, à peine on dit bonjour,
"Maman mon pantalon tu me l’as repassé ?"
"Papa ne m’oublie pas, laisse moi de l’argent".
Mais qui nous a permis de croire que c’est normal
Et que tout nous est dû quand ce n’est qu’immoral !
De vous avoir à nous chaque jour de nos vies,
C’est du matin au soir qu’il faut remercier,
Vous qui priez pour nous, vous qui nous chérissez,
Vos qui nous écoutez, vous qui vous inquiétez,
Vous qui nous souriez, vous qui nous nourrissez,
Vous qui tant nous aimez et vous qui pardonnez.
Vous qui partout suivez le cours de nos études,
Vous qui excusez tout de nos incertitudes,
Vous qui accompagnez, anxieux, nos réussites,
Rassurant nos échecs, exaltant nos mérites,
Vous qui êtes heureux quand on garde le lien,
Vous pour qui on est tout quand souvent on est rien,
Vous qui n’avez de cesse à nous suivre partout.
Alors qu’on vous oublie, la société s’en fout.
Mon papa j’en suis fier, j’aurais dû le lui dire
Quand il était vivant, pas aujourd’hui l’écrire !
Toujours tu souriais, tu étais élégant,
Tu étais cet amour qui n’est plus maintenant,
Je ne me souviens pas si tu m’avais grondé.
Papa je n’ai pas su te dire que je t’aimais
C’est bien longtemps après qu’on sait ce que l’on perd,
Je le dis maintenant mais à quoi cela sert ?
Et puis tu es parti, on a pleuré bien sûr,
Partagé tes photos, c’est tout ce qu’il nous reste,
On a parlé de toi et puis de moins en moins.
Parfois on se rappelle à suivre nos gamins,
Un moment similaire, on se dit "j’aurais dû"
Et puis la vie l’emporte, l’oubli qu’on t’a perdu.
Un jour anniversaire et on se remémore,
C’était un 11 juin que tu es né mon père
Cette date me reste plus que celle de ta mort
Alors je t’ai écrit, tu me liras j’espère,
Mon Pt'it Père je t'aime.
Jeudi 11 Juin 2015